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 ♣ CONTEXTE.

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BOHEMIAN RHAPSODY
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MessageSujet: ♣ CONTEXTE.   ♣ CONTEXTE. EmptyLun 21 Juin - 21:31

♣ CONTEXTE. Journa10


    « Il faut commencer par le début. Je venais d’être nommé commissaire, en réalité. C’était une superbe époque, pour moi, tout ce boulot, ces réussites, ces récompenses. Il faut dire que les temps n’étaient pas tout à fait les mêmes. C’était plus rose de mon temps, plus chaleureux. On appelait pas les policiers des poulets, et on était plutôt respecté. J’habitais pas Paris, bien sûr, une petite ville pas trop habitée. Ma première affaire en tant que commissaire, je l’ai élucidé avec un de mes amis, un journaliste. Paul il s’appelait. Il s’appelle toujours, mais ça en fait un bout de temps que je l’ai pas vu ! On était toujours fourré ensemble, on appelait comme Sherlock et son pote, dans l’village. Ca pour sûr, c’était une autre époque. J’étais pas rouillé, comme aujourd’hui. Cette affaire est venue plus tard… »

    Le maire de la ville faisait construire un lotissement de luxe. Dix maisons, qu’ont jamais été mises en vente : elles étaient déjà réservées avant même d’être bâties. Ca faisait parler les gens dans le village, mais personne n’a jamais rien dit. Quand on a vu les gens qui emménageaient dans les maisons, on faisait plus les fiers, tu parles. Dix familles parfaites, couples, tous avec au moins un enfant, d’âge varié. Ils se connaissaient, tous. Ils se sont intégrés rapidement aux autres habitants du village, sans trop de problèmes. Ils étaient gentils, faut dire, et puis, ils participaient tous à une œuvre de charité géante. Ils ont organisé plusieurs collectes dans le village. Le type qui supervisait ça bossait là-dedans, c’était un chic type. Il avait un tout petit garçon pas très bavard, un peu réservé. Il organisait des vols avec des ressources pour le tiers monde. Leur société s’appelait Hope for the third world. J’le sais parce que ma femme s’était inscrite. Pendant près de deux ans, ils ont continué leurs activités sans encombres. Personne ne savait vraiment d’où ils venaient, mais ils étaient tous très impliqués dans leur combine. C’est après deux ans que des trucs moins drôles se sont mis à arriver. »

    « Ca a commencé par des cadavres d’animaux. Un chevreuil, la première fois, dans la cuisine de John, celui qui bossait dans l’organisation. Sa femme, Christine, elle était drôlement perturbée. Quand je suis arrivé sur les lieux avec mon équipe, y’avait aucune trace d’effraction. Elle est restée silencieuse pendant tout l’examen de sa maison, serrant son fils, le petit Nathan, contre elle. Paul lui, il était persuadé qu’ils savaient qui était leur agresseur, le responsable. Aujourd’hui, avec le recul, je crois qu’il avait raison. Y’avait du sang partout en tout cas. Un beau bordel. Ensuite, ça a continué chez les autres. Toujours le même type d’effractions, avec différents animaux à chaque fois. On a interrogé tous les chasseurs du village, sans rien pouvoir trouver. Ils ont songé à déménager, tous, mais se sont résignés. Pendant plusieurs mois, on a eu des appels réguliers. On savait plus quoi faire. Paul a suggéré qu’on fasse patrouiller des gars devant les maisons la nuit, ce qu’on a fait assez rapidement. Pendant deux semaines, on a été tranquille. Plus rien. Des remerciements, des fleurs, des cafés au petit matin. J’étais soulagé, tu parles, dans un petit village comme ça, si c’est pas le calme complet, c’est plus la peine. »

    « Le drame s’est produit de plein jour. Un dimanche. Personne bossait, les enfants étaient à la maison. Vers les coups de quinze heures, je reçois un appel d’une voisine, qui me dit qu’elle a entendu des pleurs d’enfants répétés, et très forts, dans la première maison. Celle des Chermann, les organisateurs, le patron s’tu préfères. On rigolait plus avec ces maisons, et puis y aller, c’était vraiment rien. Alors on a pris une voiture, et on est allé frapper. Pas de réponse. Au bout d’une dizaine de minutes, on a finit par forcer la porte. Le petit Nathan, onze ans à l’époque, nous attendait sur les marches de l’escalier. Il pleurait silencieusement, j’pense qu’il avait trop crié. Les gars et moi, on a sorti nos flingues tout de suite pour fouiller la maison. Au grenier. Ils étaient au grenier. On a bien mis cinq minutes à les trouver. Ils étaient morts quand on les a trouvé. C’était… horrible. Et puis j’ai jamais su pourquoi ils avaient épargné le gamin, ni s’il avait assisté à l’assassinat de ses parents. »

    « Au final, dans les dix maisons, c’était le même carnage. Tous morts. Tous dans les combes. Et tous les gamins épargnés… »

    « Les gosses ont été rassemblés. On les as fait dormir chez nous, avec ma femme, dans notre chambre d’amis. Ils étaient beaucoup trop, mais c’était mieux que rien. Le lendemain, ils ont été emmené dans des familles d’accueil, dispersé, loin de ce mauvais souvenir. »
    « Le moins drôle arrive encore après. Huit ans plus tard, ils ont disparu de leurs familles. Tous, le même jour. Depuis, aucune trace, aucune nouvelle. Encore aujourd’hui, je ne sais pas ce qu’il s’est passé. Ni où ils sont. Ca me ronge. On méritait pas une telle affaire. Eux non plus. Personne ne sait.

    INTERVIEW DE MICHEL DUVAL, ANCIEN COMMISSAIRE A LA RETRAITE.


♣ CONTEXTE. WIKI HERE

    Citation :
    Hope For The Third World
    Google search : 309 results.
    Extrait de l’article de Wikipedia.
    Hope for the Third world est une société à titre caritative fondée en 1987 par John Chermann, un anglais, et qui s’est exportée en France après quelques années d’existence. Chargée de récolter des fonds pour les envoyer à l’étranger.
    Après la mort suspecte de son créateur, la société a été reprise par la famille Delorme, et continue aujourd’hui d’entretenir les pays du Tiers-Monde. Elle possède un siège en France, et un en Angleterre. Elle semble entretenir des relations particulièrement avec l’Israël et l’Irak, bien que l’on ignore quel est le montant exact de l’aide financière apportée.


♣ CONTEXTE. 18936910


    L’histoire est plus complexe que ce qu’elle ne peut paraitre, et si M. Duval n’a jamais pu élucider l’enquête, ni même retrouver la trace des enfants du drame, c’est parce que tout ça est entièrement voulu.
    L’affaire est bien plus grave qu’il n’y parait, et ce n’est pas un mystère irrésolu qu’on a là, mais bien une véritable guerre ouverte sur un terrain des plus houleux : le trafic d’armes.
    Les enfants du drame n’ont pas disparu : ils se sont regroupés. Identités secrètes, QG secret, ils œuvrent désormais pour une seule chose : récupérer Hope for the Third World.
    Car oui ; les Delorme n’ont pas simplement repris la société. Après avoir fait assassiner les parents des dix familles, ils ont racheté HFTW afin d’en faire une couverture à leur trafic d’armes, devenant milliardaires. Le père et la fille sont à la tête de la société, et ont vu croitre un nouvel ennemi qui ne veut que les éliminer ; et les enfants sont déterminés à aller au bout de leur mission, quel qu’en soit le prix à payer.

    Dans un monde moderne ou le trafic d’arme est un sujet tabou, et où la justice ne se rend plus d’elle-même, c’est désormais à un nouveau niveau que se jouent les enjeux mondiaux du Tiers Monde. Et c’est loin d’être rose.



Contexte inventé, écrit, et mis en page par Bohemian Rhapsody.
Crédits images @ Bhraps.
L'image centrale est tirée du site Wikipédia.


Dernière édition par Soline Faure-Miller le Dim 14 Nov - 13:53, édité 1 fois
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MessageSujet: ♣ POURQUOI SONT-ILS MORTS ?   ♣ CONTEXTE. EmptySam 26 Juin - 12:59

« Bonjour, Paul. » L’homme sourit, d’un sourire de victoire, étrangement satisfait du pouvoir qu’il avait sur les gens. Même sa fille, en retrait dans un coin du bureau, frissonnait sous ses paroles et sa voix lourde. « Je suis trop vieux pour ce genre de combat. Les animaux, je te l’accorde parfaitement, c’était mesquin. » Il hocha la tête, tandis que Paul Chermann, debout en face de lui, tentait de jouer l’indifférence. En réalité, son esprit ne pouvait s’empêcher de rejoindre sa femme dans leur petit pavillon, et son fils Nathan, qui aimait tellement les jouets qui peuplaient sa chambre. Il inspira profondément et fixa son regard sur les mains de Philippe Delorme, qui semblait impassible, inhumain. Il semblait même saisir chez la jeune femme dans son dos une certaine dose de peur. « Je te le demande une dernière fois, Paul. Est-ce que oui, ou non, ma prochaine cargaison partira dans l’avion qui te sert à envoyer les fonds en Afrique ? » Il se leva, comme si le fait d’être debout faisait pencher la balance. Paul frémit légèrement, mais ne recula pas. Il ne savait pas exactement quelles seraient les conséquences de son refus. Mais l’éthique l’empêchait de répondre oui, et ce, quelqu’en soit les conséquences. « Non Philippe. Le prochain avion partira sans que tu n’y ait mis tes merdes. »
Delorme rougit de fureur, et fit un signe de tête à sa fille. « A toi maintenant. » Eleanor Delorme hocha la tête, et, soulagée d’être invitée à sortir de la pièce, mais aussi à faire ce qu’elle faisait le mieux, elle entraina Paul dehors. « Tu as tort d’avoir refuser. Je vais être obligée de te tuer, maintenant. » Elle le poussa dans une grosse voiture, peuplée déjà par deux des molosses de Delorme.

« Tu as tort de suivre ton père. Tu n’y étais pas forcée. » Paul secoua la tête, tentant de trouver un moyen d’échapper à ce qui allait fatalement arriver. Elle roulait vite, et paraissait un peu nerveuse. Si elle n’avait pas été aussi cruelle, elle aurait sans doute était réellement jolie. Paul pensa à Christine qui l’attendait chez lui avec Nathan, persuadée qu’il n’était que sorti faire une course.

La douleur, le sang. Sa bouche avait un goût amer, rance. Il ne pouvait penser à rien d’autre qu’à la douleur, la douleur physique, et l’horreur que lui inspirait sa femme gisant par terre à ses côtés. Il ne voyait presque plus rien, son visage était tuméfié et il perdait un peu plus conscience à chaque instant. « Nathan… » il roula sur le côté, entendit un rire satisfait. « Je ne tuerai pas ton fils, Chermann. Je vais lui laisser le temps de grandir dans la souffrance de l’histoire de ses parents. Et quand il sera assez vieux pour avoir oublié, là, je reviendrais. Et je le tuerai. Lui, et tous les autres. »
Paul n’entendit plus que le bruit d’un chargeur, et puis, plus rien.
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